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𝐀 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐚𝐤𝐨𝐫𝐨, 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬é𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭és 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞𝐨𝐢𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐭𝐬 𝐚𝐠𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬

Abidjan, le 20 février 2024 (Afor)-A l’invitation de la Mutuelle de Développement, une équipe de l’Agence Foncière Rurale (AFOR) était ce samedi 17 février 2024 à Dialakoro, village situé dans la sous-préfecture de Tiéningboué (département de Mankono), pour animer une conférence sur les procédures de sécurisation foncière rurale.

Tenue en présence du Sous-préfet, M. GUEYE Dié Hervé, la conférence, animée par M. Nicolas KOUADIO, Responsable des Opérations Techniques de la région du Bafing, a permis à la population, sortie massivement, de mieux cerner les contours de la sécurisation des terres.

Dans un premier temps, le conférencier a présenté l’AFOR, ses dirigeants et ses missions, avant de s’attarder sur les procédures de sécurisation foncière rurale.

« Si tu as ta terre, tu dois avoir aussi son papier », a-t-il introduit, avant d’ajouter que « ces papiers garantissent la paix et la cohésion sociale dans les villages et même plus, dans la côte d’Ivoire ».

Poursuivant, il a expliqué que l’obtention de ces papiers, notamment le Certificat Foncier, nécessite une enquête préalable qui permet de confirmer les droits fonciers coutumiers du demandeur. « On obtient la terre par don, héritage ou par achat/vente. L’enquête va permettre de déterminer si la manière d’obtenir la terre est juste, si d’autres personnes n’ont pas été mises à l’écart. Si l’enquête est concluante, on vous donne le Certificat Foncier ».

« L’AFOR a aussi des contrats. Il s’agit juste de formaliser (mettre sur papier) les ententes entre les propriétaires et les exploitants non-propriétaires.L’AFOR ne vient pas vous dire ce que vous devez faire ou comment le faire. Nous venons juste laisser des traces, pour que demain, si l’une des parties ou même les deux parties ne sont plus là, les interprétations ne créent pas des conflits fonciers », a-t-il expliqué.

Aussi, « les contrats qui se font en cachette sont sources de beaucoup de conflits. Les contrats que l’AFOR proposent donnent la possibilité aux signataires d’avoir chacun un témoin. Demain, si une des parties ne veut pas respecter ses engagé, on sort le contrat mettre tout le monde d’accord ».

Toutefois, l’émissaire de l’AFOR a insisté sur le fait que « l’établissement de son Certificat Foncier ou formaliser un contrat, ne doit pas remettre en cause des ententes vieilles de nombreuses années ».

Pour la bonne exécution de toutes ces procédures conformément à la loi, le conférencier a fortement recommandé la création dans tous les villages du département, d’un Comité Villageois de Gestion Foncière Rurale (CVGFR).

« C’est le pouvoir de décision que l’Etat vous donne. L’AFOR et les techniciens qui viennent mener les enquêtes sur vos droits sur les terres, ne sont pas avec vous. C’est ce que vous allez dire qu’ils prendront en compte. C’est pourquoi, le Comité Villageois a un rôle très important dans le processus de sécurisation foncière rurale », a-t-il insisté avant d’expliquer le mode de création de ce comité.

Profitant de l’occasion, le Sous-préfet a invité les populations à composer rapidement la liste des membres devant siéger dans Comité de Dialakoro afin de la lui soumettre.

Le chef de village et ses notables ont donc pris l’engagement de tenir une réunion le plus rapidement possible pour arrêter la liste des membres de leur CVGFR.

Par ailleurs, ils ont souhaité qu’après la création de leur comité, qu’ils puissent bénéficier d’un projet pour l’établissement gracieux de leurs certificats fonciers.

AFOR

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