Les forces de soutien rapide au Soudan ont accusé l’armée soudanaise, samedi, d’avoir « lancé une attaque barbare sur les bâtiments de la Monnaie avec des armes aériennes, causant une destruction totale de cette institution nationale prestigieuse et stratégique ».
Dans leur déclaration, les forces de soutien rapide ont condamné « la poursuite de ce qu’elles ont qualifié de bandes en violation de l’accord de Jeddah, en termes de lettre et d’esprit », affirmant que « ces actes irresponsables visent délibérément à détruire les installations publiques et privées, et témoignent clairement de l’hostilité et de la haine nourries par ces putschistes et leur régime déchu envers le peuple soudanais », selon le communiqué.
Le communiqué ajoute que « le soutien rapide considère l’opinion publique locale et internationale comme responsable de ses actes vis-à-vis des putschistes et des bandes qui n’ont montré aucun engagement ni respect envers l’accord de cessez-le-feu, ce qui confirme que cette trêve humanitaire était et reste unilatérale, de la part des forces de soutien rapide ».