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Bonne gouvernance/ La Côte d’Ivoire se dote d’un Plan national de gouvernance

Lutte contre la corruption

La Côte d’Ivoire veut asseoir les bases d’une gouvernance saine et efficace, dans le cadre de la lutte contre la corruption. Depuis hier, en effet, un atelier de validation nationale de gouvernance 2021-2025 se tient à Abidjan-Plateau. Organisée par le ministère délégué en charge de l’Intégration africaine, cette rencontre implique plusieurs acteurs, notamment du public, dont le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption

A l’ouverture de l’atelier, son premier responsable, Zoro Épiphane Balo, s’est réjoui du fait que la Côte d’Ivoire soit en train de se doter «d’une boussole essentielle en matière de bonne gouvernance pour l’édification d’une société de référence». Le ministre a précisé qu’en dotant le pays de ce plan, il s’agit de matérialiser un des vœux chers au Chef de l’État, Alassane Ouattara, exprimé devant ses pairs de l’Union africaine en 2019, à Addis-Abeba.

Ce vœu, a-t-il ajouté, «c’est celui de faire de notre pays une référence, mais également un cas d’école» en matière de bonne gouvernance. Il a enfin affirmé l’engagement des acteurs impliqués dans le processus d’élaboration à réussir cette mission.

Le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, chargé de l’Intégration africaine, assure la responsabilité technique, en qualité de point focal du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep) à charge de l’élaboration de ce plan. A ce titre, le ministre Alcide Djédjé a expliqué que le Plan national de gouvernance s’appuie sur des piliers tels que le respect de l’État de droit, le leadership transformateur, la bonne gouvernance des entreprises.

Il a aussi tenu à souligner son caractère novateur. «Son élaboration s’est faite à travers un processus inclusif et participatif qui a pris en compte l’ensemble des propositions des parties prenantes : l’administration publique, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers», a-t-il soutenu.

Côté finance, il a fait savoir que le processus d’élaboration du Png a bénéficié de ressources émanant des secteurs privés et publics et des partenaires techniques et financiers. Il a donc salué cette innovation. «Ce système fait école au Maep sur le continent», a-t-il précisé; en félicitant Bernard Konan, responsable de ce mécanisme en Côte d’Ivoire.

Le projet du Png a été élaboré par le Comité national du Maep. Cette structure panafricaine a été créée en mars 2003 pour améliorer la gouvernance en Afrique. Il s’inscrit dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Ua.

Le Plan national de gouvernance, une fois validé au cours de l’atelier, sera présenté au gouvernement qui se chargera de sa validation définitive. C’est ensuite qu’il sera présenté par le Président de la République à ses pairs de l’Ua.
Fraternité Matin

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