Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a officiellement lancé, ce mardi 28 octobre 2025, la période de contentieux électoral liée à l’élection présidentielle du 25 octobre dernier.
Les candidats disposent désormais de cinq jours, soit jusqu’au 3 novembre à 20 h, pour déposer leurs recours portant sur les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI).
Cette phase constitue une étape clé du processus électoral, visant à garantir la transparence et la régularité du scrutin, avant la proclamation des résultats définitifs.
🔹 Une procédure encadrée et rigoureuse
Selon les dispositions en vigueur, les réclamations doivent être déposées en dix exemplaires originaux au Secrétariat général du Conseil constitutionnel, sis à Abidjan-Plateau.
Seuls les candidats en lice sont habilités à introduire un recours, conformément à l’article 64 du Code électoral ivoirien.
Une fois le délai expiré, le Conseil procédera à l’examen des dossiers et statuera sur la validité des résultats.
Cette étape vise à renforcer la confiance des acteurs politiques et à préserver la stabilité démocratique du pays.
« Le contentieux électoral est une garantie institutionnelle, non un affrontement politique », rappelle un juriste constitutionnaliste contacté par Abidjanpress.
🔹 Un enjeu de transparence et de crédibilité
En ouvrant cette fenêtre juridique, le Conseil constitutionnel entend démontrer son indépendance et son rôle d’arbitre au-dessus de la mêlée politique.
Dans un contexte post-électoral souvent sensible, cette démarche contribue à apaiser les tensions et à consolider la confiance dans le processus démocratique.
✍️ Par : MAX
Droit électoral et transparence institutionnelle
L’ouverture du contentieux électoral par le Conseil constitutionnel marque une étape essentielle pour garantir la transparence du scrutin et renforcer la confiance démocratique après la présidentielle ivoirienne.
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Transparence et Clarté juridique8.5





