Abidjan – D’un seul souffle, le Conseil National de Sécurité (CNS) a éteint l’écho des pas contestataires.
Réuni ce jeudi, l’organe dirigé par le président Alassane Ouattara a décrété :
l’interdiction, jusqu’à nouvel ordre, de toutes les marches sur la voie publique. Une décision ferme, tranchée comme une lame, qui retentit tel un coup de glas dans le paysage politique et social ivoirien.
Dans un contexte électoral déjà sous haute tension, cette mesure sonne comme un verrou posé sur l’espace d’expression citoyenne. Les rues, jadis tribunes populaires, se voient réduites au silence, privées de leur rôle de baromètre démocratique. Si le CNS brandit l’argument de la préservation de l’ordre public et de la sécurité, les voix critiques y voient une camisole imposée à la liberté d’expression.
- L’opinion, suspendue entre crainte et indignation, observe désormais une scène politique où la parole se joue moins sur l’asphalte que dans les coulisses.
— Par MAX