Le comité exécutif de la fédération ivoirienne de football ( FIF), a annoncé vendredi dans un communiqué, la
« révocation provisoire » de M. Malick Tohé, de son poste de vice-président et de membre du comité exécutif de ladite institution.
« Le comité exécutif de la FIF informe la grande famille du football qu’en sa réunion du vendredi 12 janvier 2017, la décision de révocation provisoire de M. Malick Tohé, vice-président et membre du comité exécutif a été prise à l’unanimité des membres présents », rapporte ledit communiqué soulignant que cette décision est prévue par les dispositions de l’article 47 des statuts de la fédération.
« L’intéressé a été formellement informé par deux fois de son droit d’être entendu sur les faits qui lui sont reprochés. Il n’a daigné se présenter pour se faire entendre », explique la FIF estimant que ce refus de se faire entendre « est à considérer comme un aveu de culpabilité ». Cette décision de révocation provisoire, conclut le communiqué, « prend immédiatement effet» selon les dispositions statuaires et « l’intéressé quitte immédiatement ses fonctions ».
Depuis le 29 décembre dernier, soit un peu plus d’un mois après l’élimination de la sélection nationale ivoirienne de football pour la phase finale du mondial « Russie 2018», 38 clubs et 4 groupements d’intérêts, tous membres actifs de la FIF ont transmis par exploit d’huissier au comité exécutif de ladite institution, une pétition exigeant la convocation d’une assemblée générale extraordinaire avec pour ordre du jour principal, la révocation du président de la FIF, Augustin Sidy Diallo.
Mercredi dernier, la FIF a jugé « irrégulière » et « irrecevable » cette demande collective de convocation d’une assemblée générale extraordinaire se fondant sur le refus des requérants de lui fournir les originaux de leurs demandes individuelles et le désistement de 4 clubs « qui a pour conséquence de faire voler en éclat le quorum prescrit par les statuts de l’institution».
Jeudi, M. Véron Mosengo-Omba, un émissaire de la fédération internationale de football association ( FIFA) en visite à Abidjan, s’est entretenu avec les responsables de la FIF afin de s’enquérir de la crise qui secoue le football ivoirien.
« Hier j’ai eu une séance de travail avec la fédération. Aussi, comme vous le savez, la FIFA a été saisie par certains clubs. C’était de mon devoir de venir écouter les parties et après rendre compte au président de la FIFA à mon retour», a affirmé l’émissaire de la FIFA à la mi-journée de ce vendredi en conférence de presse précisant toutefois que « je ne suis pas venu ici pour régler un conflit en faveur de quelqu’un ».
L.Barro