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Les déchargements des véhicules de café, «arrêtés depuis une semaine», reprennent vendredi (Producteur)

Les déchargements des véhicules de café, « arrêtés depuis une semaine » vont reprendre vendredi à Abidjan et Daloa (ouest ivoirien), a indiqué mercredi à APA le président du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (Synapci), Moussa Koné.

« Les déchargements des véhicules de café, arrêtés momentanément vont reprendre vendredi à Abidjan ainsi qu’à Daloa », une zone de production dans l’Ouest ivoirien, a fait savoir M. Moussa Koné dont l’organisation revendique «56.000 producteurs ».

Cet arrêt a été constaté « depuis une semaine » pour motif que la Sifca-coop, une structure d’achat et de collecte de fèves appartenant au Conseil café-cacao, « est en train de se réorganiser pour éviter que les véhicules viennent créer des embouteillages dans le port », a-t-il ajouté.

Instruit par le gouvernement, le Conseil du Café-Cacao, organe de régulation en charge de la filière,  a mis en place un dispositif d’achat du café qui est entré en vigueur depuis le 30 mars 2018 pour « absorber les stocks » à la suite d’un « ralentissement » dans la commercialisation dans les ports.

Depuis le lancement de l’opération « 6.000 tonnes de café ont été déjà achetés » aux producteurs ivoiriens, un peu plus de deux semaines après la mise en place de ce dispositif visant à ramener la fluidité dans la commercialisation intérieure, a-t-il poursuivi.

« Pour le moment, nous sommes satisfaits de l’opération mais nous appelons les autorités à continuer jusqu’à ce que tous les stocks de café soient achetés », a souligné M. Koné, exhortant les producteurs à faire « confiance » au système mis en place par l’Etat de Côte d’Ivoire.

La commercialisation du café au titre de la campagne 2017-2018 connaît depuis la mi-février un ralentissement caractérisé par la présence de stocks inhabituels de café dans les magasins des opérateurs et en zone portuaire.

La Côte d’Ivoire est le troisième producteur africain de café. Le prix du kilogramme de café, « bien fermenté, bien séché et bien trié », payé aux producteurs a été officiellement fixé à 750 FCfa .

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