L’ancien président ivoirien s’apprête à tourner la page de la politique active, marquant la fin d’une ère emblématique pour la Côte d’Ivoire.
Après plus d’un demi-siècle de lutte, la voix rauque de la résistance ivoirienne s’apprête à se taire. Laurent Gbagbo, le tribun d’hier, l’opposant farouche d’Houphouët-Boigny, s’apprête à déposer le flambeau. L’ancien chef de l’État quittera son poste de président du parti juste après les élections législatives. Un dernier acte avant le silence, un adieu sans fracas, mais lourd de symboles.
Un adieu symbolique à la scène politique
Le “Woody de Mama”, comme l’appellent affectueusement ses partisans, choisit désormais de tourner la page politique pour écrire un nouveau chapitre : celui de la quiétude familiale.
L’homme de combats et de convictions veut troquer les estrades pour la sérénité du foyer, les discours enflammés pour le murmure des souvenirs.
Une page d’histoire qui se tourne
Ainsi s’éteint peu à peu une étoile qui aura longtemps éclairé — parfois brûlé — le ciel politique ivoirien.
Laurent Gbagbo ne disparaît pas, il s’efface.
Avec lui, c’est toute une époque qui s’en va, celle où la politique se vivait comme une passion, presque comme une foi.
— Par MAX
Héritage politique et symbolique de Gbagbo
Après plus d’un demi-siècle de combat politique, Laurent Gbagbo s’apprête à quitter la scène, laissant derrière lui une empreinte indélébile dans l’histoire ivoirienne.
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Impact historique8.5