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Investissements directs étrangers (IDE): La Côte d’Ivoire, 2e bénéficiaire des IDE du Maroc, « détrône » la France (rapport)
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Investissements directs étrangers (IDE): La Côte d’Ivoire, 2e bénéficiaire des IDE du Maroc, « détrône » la France (rapport)
Mardi 30 mai 2017-Le Maroc, premier investisseur intra-africain selon le rapport, s’affirme comme un investisseur de premier plan sur le continent africain, avec environ 4.700 milliards FCFA d’investissements annoncés en 2015-2016.
Les entreprises marocaines ont fortement accru leurs investissements en Côte d’Ivoire, entre autres, dans les services financiers, les télécommunications et les industries manufacturières, note le texte. Le rapport ne mentionne pas les échanges du Maroc avec la France et les autres pays.
Le rapport a été établi sur les entreprises de 170 pays d’origine des capitaux ayant investi dans 54 pays africains entre janvier et décembre 2016.
« Akwa Group (énergie) et BTP, filiales de banques marocaines, font partie des entreprises du royaume opérant sur le territoire ivoirien », relève le rapport, qui souligne que depuis dix ans, les institutions financières marocaines ont renforcé leur présence en Afrique subsaharienne, à travers de multiples acquisitions.
Les banques marocaines sont présentes dans plus de 20 pays africains. En Côte d’Ivoire, le groupe marocain Attijariwafa, l’une des plus grandes banques du continent, est présent dans le système bancaire et financier ainsi que le secteur de l’assurance.
Dans le cadre du Programme national de développement (Pnd) mis en place par le gouvernement ivoirien sur la période 2016-2020. Le Pnd, concédant 62% de part au secteur privé, les entreprises du royaume chérifien ont pris une part active en termes d’investissements.
En 2015-2016, les Investissements directs étrangers des entreprises en Afriques ont été avant tout motivés par des considérations de localisation : plus de 50% des projets avaient pour objet l’accès aux marchés intérieurs et la recherche de consommateurs régionaux.
La Côte d’Ivoire et le Kenya, avec une « hausse » respective des IDE à respectivement 1.230 et 762 milliards FCFA, « les deux pays s’en sortent relativement bien sur le plan des infrastructures et de l’environnement des affaires », mentionne le rapport.
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