Du 10 au 12 septembre 2025, Abidjan accueille un atelier consultatif régional de haut niveau rassemblant plusieurs experts, représentants des États membres de la CEDEAO, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), d’organisations régionales ainsi que des partenaires techniques et financiers. Organisé conjointement par la Commission de la CEDEAO et le PNUE, cet événement vise à élaborer un plan de travail stratégique et un nouveau cadre de coopération environnementale pour la période 2026–2030.
Depuis 2017, la CEDEAO collabore avec le Bureau régional du PNUE pour l’Afrique autour d’un protocole structuré en quatre piliers majeurs : l’influence politique et l’appui à la mise en œuvre des Accords Multilatéraux sur l’Environnement (AME), le renforcement de la gouvernance régionale, le développement de projets conjoints et la mobilisation de ressources. Cette synergie a permis aux États membres d’avancer dans la mise en œuvre des grandes décisions environnementales continentales et internationales.
Cependant, ce protocole d’accord a expiré en 2022, alors même que les effets du changement climatique s’intensifient sur le continent. L’atelier s’inscrit donc dans une volonté de renouveler et d’actualiser cette coopération à travers l’élaboration d’un nouvel accord-cadre qui s’appuiera sur les instruments stratégiques existants de la CEDEAO, notamment sa Stratégie climat, la stratégie à moyen terme du PNUE, ainsi que les engagements liés aux AME.
Présidant l’ouverture des travaux, monsieur Parfait Kouadio, Directeur de Cabinet, représentant le Ministre Ivoirien en charge de l’Environnement monsieur Assahoré Konan Jacques, a souligné l’importance d’un effort collectif et coordonné.
« L’avenir commun dépend de notre capacité à agir ensemble. Il ne s’agit plus seulement de préserver notre environnement, mais de garantir un cadre de vie sain, productif et durable pour les générations présentes et futures. », a-t-il indiqué.
Il a appelé à une gouvernance environnementale renforcée, une mobilisation accrue de ressources, une coordination régionale plus efficace, et une implication active de l’ensemble des acteurs : États, institutions, société civile et secteur privé.
Pour Mohamed Atani, représentant résident du PNUE, cette dynamique permettra non seulement de renforcer les engagements politiques des États membres, mais aussi d’accélérer la mise en œuvre de projets structurants pour un environnement sain, durable et résilient en Afrique de l’Ouest.
MEDDTE