L’ancien président de la Côte d’Ivoire et son ex-ministre de la Jeunesse sont désormais libres de leurs mouvements. La décision a été prise, ce jeudi, par la Cour pénale internationale, en attendant leur procès en appel pour crimes contre l’humanité. Une décision qui suscite beaucoup d’espoir chez les partisans des deux hommes, à cinq mois de la présidentielle ivoirienne.
Cet assouplissement des restrictions à la liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo réjouit Laurent Akoun, le vice-président du FPI pro-Gbagbo : « On se faisait une immense joie qu’il puisse aller et venir là où il est et puis jusqu’à ce qu’il rentre chez nous. Ce que nous attendons, c’est son retour, nous espérons toujours. On va aviser cela avec les autorités, elles seront approchées par les canaux officiels. »
Une décision d’allégement à laquelle Laurent Akoun ne croyait plus : « Nous avions même perdu espoir, parce que sans être juriste du point du vu du droit strict, on ne peut pas être acquitté et être sous condition, nous on a hâte, c’est bien on avance. »
Les proches et partisans de Laurent Gbagbo se disent donc satisfaits de cette décision de la CPI. Satisfaction également du Cojep, le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples, le parti de Charles Blé Goudé. Son secrétaire général, Patrice Saraka, attend désormais un retour des deux hommes politiques.
Les deux hommes peuvent désormais aller vivre dans un des 134 États parties au statut de Rome et donc en Côte d’Ivoire, à condition toutefois que les autorités du pays acceptent de les accueillir.
RFI