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Quand les Ivoiriens concurrencent les immigrés sur le marché de l’économie informelle

omarsanaPar omarsana28/08/20196 Minutes de Lecture
Quand les Ivoiriens concurrencent les immigrés sur le marché de l’économie informelle
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Avec la réduction de l’emploi dans le tertiaire, du fait des crises sociopolitiques et économiques qui ont frappé la Côte d’Ivoire, les nationaux se rabattent de plus en plus les petits boulots, longtemps aux mains des immigrés. Le sociologue Jean-Louis Lognon décrypte pour Sputnik les nouveaux rapports entre acteurs de l’économie informelle.

Fin de la lune de miel entre Ivoiriens et immigrés en Côte d’Ivoire?

La situation du pays pousse de plus en plus de citoyens du pays à se lancer dans l’économie informelle, entrant en concurrence avec les immigrés qui y sont traditionnellement majoritaires.

En effet, du fait de son attrait économique, mais aussi sa politique migratoire libérale, la Côte d’Ivoire a toujours connu une immigration significative, principalement en provenance de la sous-région ouest-africaine. Selon un recensement national effectué en 2014, sur les 23 millions d’habitants que compte le pays, six millions sont des immigrés, et sur ce total, plus de 3,5 millions sont burkinabè (58,3%).

D’après un rapport de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) publié en 2018, la contribution des immigrés à l’économie ivoirienne est, en valeur absolue, la deuxième plus importante parmi les 54 pays d’Afrique après Djibouti. Autant dire que sans ses immigrés, la Côte d’Ivoire n’aurait pas connu le boom économique qui a été le sien lors des deux premières décennies ayant suivi son accession à l’indépendance en 1960.

Selon l’Institut National de la Statistique (INS), le secteur informel pèse entre 30 et 40% du PIB du pays. Dans de nombreux secteurs comme l’agro-industrie, le commerce ou encore la grande distribution, les immigrés, certains arrivés dans le pays depuis la période coloniale, se sont fortement implantés.

D’après la Chambre de Commerce et d’Industrie Libanaise de Côte d’Ivoire (CCILCI), les quelque 80.000 à 100.000 Libanais (certains ayant, depuis, acquis la nationalité ivoirienne) résidant en Côte d’Ivoire détenaient, en 2014, près de 40% de l’économie ivoirienne, dont 80% du parc immobilier privé, 60% du commerce, 90% de la distribution de détail et 60% de l’industrie.

Le sociologue Jean-Louis Lognon

Interrogé par Sputnik, le sociologue ivoirien Jean-Louis Lognon, qui fait partie des experts ayant travaillé à l’élaboration d’un rapport de l’OCDE (publié en 2018) sur la contribution des immigrés à l’économie ivoirienne, dégage trois facteurs pour expliquer leur forte implantation en Côte d’Ivoire: la prospérité économique du pays entre 1960 et 1980, la politique migratoire et économique très libérale et enfin l’aversion des Ivoiriens pour les emplois du secteur informel. Autant de facteurs remis en cause par les crises qui ont frappé le pays, qui bouleversent les équilibres anciens entre les marchés de l’emploi des nationaux et des immigrés.

Sputnik France: Comment comprendre la forte implantation des immigrés dans le secteur informel en Côte d’Ivoire?

Jean-Louis Lognon: «Durant la période de prospérité économique qui s’est étendue entre 1960 et 1980, l’idéologie du travail dominante en Côte d’Ivoire ne valorisait que le travail dans le secteur formel public ou privé (fonctionnaire ou cadre d’entreprise). Cette idéologie a émergé et a été renforcée lors de la “politique d’ivoirisation des cadres”, mise en place à partir des années 1970 par les autorités ivoiriennes qui, à l’origine, visait à remplacer les Français dans l’administration et l’enseignement, notamment.

Il y avait en cette période une abondance d’offres d’emploi pour les Ivoiriens dans l’administration ou les entreprises privées. Du coup, les Ivoiriens jetaient un regard dépréciatif sur les activités informelles. Délaissées par les Ivoiriens, les activités informelles ont été récupérées par les immigrés, pour lesquels la politique d’ivoirisation des cadres ne permettait pas de s’insérer dans le secteur formel. En réalité, ce sont donc simplement des niches économiques abandonnées par les nationaux que se sont accaparés les immigrés.»

Sputnik France: Pourquoi ce nouvel attrait désormais observé chez les Ivoiriens pour les activités informelles?

Jean-Louis Lognon: «Après des décennies 1960-1980 prospères qui ont fait parler de miracle économique ivoirien, la Côte d’Ivoire a connu une grave crise économique avec la chute des cours mondiaux des matières premières, notamment du cacao, poumon de son économie. Les Ivoiriens vont dès lors commencer à s’intéresser au commerce et à faire de petits boulots. Cette situation s’est accentuée ces dernières années avec la hausse du chômage. Alors que les Ivoiriens tentent de pénétrer des secteurs où les immigrés sont installés depuis longtemps, ceux-ci ont commencé à ériger des barrières pour se prémunir. L’une de ces barrières concerne le contrôle des circuits d’approvisionnement et de commercialisation. À titre d’exemple, les réseaux d’approvisionnement en thon [ingrédient clé du garba, un mets prisé des Ivoiriens, [ndlr] sont détenus, entre autres, par des Nigériens et des Burkinabè. On peut également citer ici le cas de la friperie, dont les réseaux sont monopolisés par les Nigérians et les Ghanéens.»

Sputnik France: Comment les Ivoiriens parviennent-ils à contourner ces barrières?

Jean-Louis Lognon: «Ces dernières années, il y a de plus en plus des tentatives de rupture de ces barrières et d’inversion des monopoles détenus par les immigrés dans certains secteurs de l’économie informelle. Dans des domaines comme la coiffure, la restauration, ou la précollecte d’ordures, des travailleurs ivoiriens sont désormais de plus en plus présents.

Pour y parvenir, ils ont recours à plusieurs stratégies, parmi lesquelles l’innovation, que ce soit par un nouveau produit ou une nouvelle méthode de travail, la maîtrise progressive des circuits d’approvisionnement et de commercialisation, quitte à débuter comme employé et enfin, l’ivoirisation (qui est une sorte de stratégie d’innovation) d’un service ou produit pour attirer ses compatriotes.»

Sputnik France: Ces incursions engendrent-elles des tensions entre nationaux et immigrés?

Jean-Louis Lognon: «Pour l’instant, on n’a pas enregistré trop d’incidents… Mais il est déjà arrivé dans l’histoire de la Côte d’Ivoire que certaines actions pour évincer les immigrés des secteurs informels dans lesquels ils étaient durablement installés prennent des formes plus ou moins violentes. Ce fut notamment le cas à Bonoua (ville située à 50 km à l’Est d’Abidjan) où, en 2001, à la suite d’un incident entre un autochtone et un immigré ayant occasionné une mort d’homme, les autochtones en ont profité pour évincer tout immigré de toutes les activités informelles.

La Côte d’Ivoire n’est pas à l’abri que ce cas particulier se généralise sur l’ensemble du pays, à la faveur d’une nouvelle crise politique ou économique. En 1958, un soulèvement populaire contre les Dahoméens (actuels Béninois) –incontournables à l’époque dans des secteurs clés comme le commerce et l’éducation– avait occasionné leur départ massif du pays.»

Sputnik France: Restez-vous tout de même optimiste?

Jean-Louis Lognon: «Au cours de l’histoire, la cohabitation Ivoiriens-immigrés a été globalement pacifique. Actuellement, il n’y a pas de réelles raisons de craindre des conflits majeurs. En fait, l’insertion durable dans une activité requiert plusieurs ressources financières, des compétences et des réseaux, etc. Alors qu’à ce stade les immigrés et leurs descendants semblent plus nantis. Toutefois au regard de l’histoire, il faut rester prudent, notamment dans un contexte d’instrumentalisation de l’ethnie et de la nationalité dans les luttes politiques. Ce qui peut rejaillir sur les rapports dans le champ économique. Je crois plus en une bataille économique, qui est d’ailleurs déjà entamée.»

Source: Sputnik

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