La situation sécuritaire au Mali atteint un niveau de tension inédit.
Face à la pénurie de carburant, au blocus de certaines zones stratégiques et aux menaces terroristes persistantes, l’ambassade des États-Unis à Bamako a publié, ce mardi 28 octobre 2025, un communiqué urgent invitant tous ses ressortissants à quitter le pays immédiatement par vols commerciaux disponibles.
Selon la représentation diplomatique, le climat d’instabilité rend la vie quotidienne « hautement imprévisible », et la sécurité des Américains ne peut plus être garantie.
🔹 Des conditions de vie devenues intenables
L’aéroport international de Bamako reste encore opérationnel, mais les déplacements à l’intérieur du pays demeurent extrêmement risqués.
Plusieurs axes routiers seraient sous contrôle de groupes armés, compliquant les mouvements civils.
Les écoles et universités ont fermé leurs portes, tandis que les stations-service sont à sec, provoquant une paralysie partielle de la capitale.
Les habitants, déjà éprouvés par les pénuries, redoutent une crise humanitaire si la situation perdure.
« La sécurité au Mali se dégrade à un rythme alarmant. Nos ressortissants doivent partir tant que les vols sont encore disponibles », précise le communiqué officiel de l’ambassade américaine.
🔹 Une crise à multiples dimensions
Cette alerte diplomatique met en lumière la gravité de la crise malienne, minée par la menace djihadiste, les tensions internes et l’isolement diplomatique croissant du pays depuis le départ des forces occidentales.
Pour plusieurs observateurs, cette situation illustre la fragilité persistante de la transition malienne, confrontée à la fois à une crise sécuritaire, économique et politique.
✍️ Par : MAX
Crise sécuritaire et diplomatique au Mali
L’appel des États-Unis à quitter le Mali confirme la gravité de la crise sécuritaire dans le pays. Entre blocus, pénuries et menace djihadiste, Bamako s’enfonce dans une zone d’instabilité inquiétante pour la population et la communauté internationale.
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