La Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire ( Cndhci) s’est insurgée, lundi, contre les atteintes aux droits de l’homme constatées lors du récent mouvement d’humeur des militaires ivoiriens et durant la grève des agents du secteur public débutée depuis le 09 janvier dernier.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, l’institution présidée par Namizata Sangaré, a condamné « les atteintes à l’intégrité physique et les entraves à la circulation des biens et des personnes» pendant le soulèvement militaire des 5 et 06 janvier dernier. L’organisation dit par ailleurs, déplorer « la paralysie de certaines administrations et le fonctionnement à minima des établissements sanitaires», conséquences de la grève des fonctionnaires ivoiriens.
« La Cndhci rappelle que la constitution ivoirienne du 08 novembre 2016 garantit à tous les droits et libertés fondamentales. La Cndhci prend acte du communiqué du gouvernement faisant état d’un accord avec les militaires et l’invite à en faire de même avec les autres corporations entrées en grève», exhorte l’organisation qui dit être « attentive au développement de la situation et invite les populations au calme».
L.Barro