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Stéphane Ouégnin « La formation est la base de tout « 

Sports Equestres interview

Réelu à la tête de la fédération ivoirienne d’Équitation ( FIE) à la faveur de l’assemblée générale élective tenue vendredi dernier , Stéphane OUÉGNIN revient dans cet entretien sur ses grandes ambitions pour les sports équestres en Côte d’Ivoire avec en point d’orgue la formation.Le passionné president tend également la main aux dissidents afin d’œuvrer ensemble au rayonnement de cette discipline en Côte d’Ivoire.

Qu’est-ce qui fera la particularité avec ce nouveau mandat ?

Là, nous avons créé les bases. Maintenant nous allons les structurer, consolider et bâtir encore plus

Dans l’immédiat quelles seront les priorités ?

Nous allons former un nouveau bureau avec des missions assignées aux différentes membres du bureau fédéral. Nous avons déjà réglé la partie administrative qui fait que chacun est prêt. Donc nous allons créer des départements avec des résultats. Chaque chef de département devrait donner des résultats au président chaque six mois pour savoir à quel niveau nous sommes. Il y’aura des départements par rapport au sport et par rapport au côté humain. Cela veut dire pour le sport, celui va s’occuper du saut d’obstacle, du dressage, de la voltige, de l’endurance fait tout ce que la mission lui a confié. Au niveau humain, est ce que le côté palefrenier, cavalier, formateur, vétérinaire, marché est ce que cela a été fait.

Nous constatons que la formation sera l’une des bases de ce nouveau mandat, pouvez-vous revenir dessus ?

Vous savez la formation est la base de tout. Aujourd’hui, nous voyons loin. Je ne vois pas les quatre ans qui viennent mais la Côte d’Ivoire dans quarante ans. Je veux créer une pépinière. Nous avons les JO de la jeunesse qui prendront les enfants de 8 à 12 ans. Si vous avez des enfants qui commencent déjà à travailler à partir de 5-6 ans, au fur et à mesure, cela fera une chaîne qui va se produire. Donc, nous formons au bas âge afin qu’au fur et à mesure 12 ans après il y’a des jeux où on prend maximum 16 ans-21 ans. Et lorsque nous avons une base qui sera bien faite, bien formée à tout point de vue. Déjà la preuve dès le mois de janvier, nous allons commencer à former des juges afin que les ivoiriens deviennent des juges internationaux. Et aussi pour que la Côte d’Ivoire puisse briller. Nous allons former des jeunes, tout à l’heure, j’ai dit nous allons avoir des chevaux à la fédération qui serviront à former les futurs compétiteurs. Aujourd’hui grâce à la FIE, ils pourront déjà aller s’entraîner dans 136 pays dans le monde, faire des compétitions qui donneront des points. Nous avons parlé de la plateforme informatique qui permettait d’enregistrer les cavaliers, les chevaux, les élèves. La Côte d’Ivoire fera partie maintenant du circuit international qui obtiendra des points pour le championnat mondial.

Avec tous les bruits qu’il y’a eu avant cette AGE, allez-vous tendre la main à vos adversaires ?

Bien sûr ! Je vais vous donner une bonne image. Le fait d’être entré à la FIE, c’est comme si nous avons eu un éléphant. Moi seul, je ne peux pas le manger, venez-nous allons le partager, le manger ensemble et nous allons être heureux. Je suis le président d’une fédération, mon rôle premier est de fédérer et cela sera mon but. Je vous prends à témoin, ma main sera tendue mais nous ne pouvons pas obliger quelqu’un à venir malgré son gré. En ce qui me concerne, ils sont tous les bienvenus. Je dis, les petits mots blessent les petits gens, ce sont les paroles. Regardez, le soleil s’est levé aujourd’hui, demain il se lèvera encore, nous allons continuer et nous aimerons toujours le cheval.

Pouvez-vous nous dire quelques acquis sous votre mandat en l’occurrence le terrain ?

Lors de mes rencontres avec le ministre des sports, voyant comment notre fédération évoluait bien et vite. Nous lui avons demandé de vouloir créer une ville équestre afin que cela soit la première ville équestre en Afrique CEDEAO. Et il a donné son accord puis il a demandé qu’on lui apporte un projet. Le projet était en cours de rédaction avec nos frères marocains qui sont des experts dans le monde du cheval malheureusement avec le Covid, il a été mis en Stand-By. Dès le mois de janvier, je vais retourner au Maroc avec mon équipe, nous allons travailler avec eux pour avoir un projet. Ce projet sera piloté par les marocains et les membres de la FIE parce que là-bas ils ont des départements qui s’occupe d’aider les pays membres à créer des cités équestres. Donc, il ne donne pas l’argent à la FIE mais vous envoie des experts pour vous dire quels matériels il faut et les marocains nous aideront d’un moyen financier à pouvoir réaliser le montage puis l’Etat nous donnera la terre. Je ne sais combien de temps cela prendra mais il y’a une volonté de part et d’autre, peut-être que la première pierre sera posée fin 2022 et c’est notre souhait.

Qu’est-ce que se passera dans cette cité ?

Il y’aura des chevaux, des bâtiments, peut-être des dortoirs. Il sera plus sage de commencer par l’hippodrome. L’hippodrome permettra grâce à notre partenaire à faire des jeux qui vont générer de l’argent ensuite l’argent sera investi. Dans le réinvestissement de l’argent, nous pourrions avoir des bâtiments puis dans les bâtiments nous pourrions avoir du matériel, dans le matériel, nous pourrions former des jeunes. Une fois que la machine sera mise en marche cela partira seul.

Propos recueillis par Michaël K.

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