« Notre ambition est d’être présents dans les quinze pays francophones de l’Afrique à l’horizon 2025 »

Crée en 2016 ,Cinetpay se positionne aujourd’hui comme le leader du paiement en ligne en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest à travers ses solutions simples mais performantes.Une expertise présentée à l’Etat à la faveur de la première édition de la rencontre Etat -Fintech organisée par Cinetpay.Dans cette interview ,Idriss Marcial MONTHE,le CEO évoque l’intérêt de cette rencontre ,les solutions ,les gros defis et les ambitions de Cinetpay .

C’est quoi l’objectif de cette rencontre ?

L’objectif de cette rencontre était de partager et d’échanger avec l’Etat sur les problématiques et les difficultés qu’il rencontre dans tous leurs processus de digitalisation et de présenter les innovations technologiques des FINTECH qui peuvent apporter des solutions concrètes à ses problématiques et ses difficultés pour accompagner l’Etat dans sa volonté de mettre en place des services publics plus modernes et plus digital.

Qu’est-ce que vous apportez ?

Aujourd’hui, nous apportons des solutions de paiement. Au niveau de CinetPay, nous avons une plateforme de paiement qui rassemble tous les moyens de paiement mobile money et carte bancaire qui existent en Côte d’Ivoire et partout dans le monde entier. C’est une solution qui permet à l’Etat de pouvoir mettre à la disposition de la population ivoirienne partout dans le monde entier une solution de paiement qui permettra à tous les ivoiriens qu’ils soient au pays ou à l’international de pouvoir payer et accéder au service public avec des moyens de paiement locaux et internationaux.

Quels sont les facteurs clés pour pouvoir réussir cette digitalisation ?

Je pense que les facteurs clés ont été discutés dans la salle. C’est déjà la volonté du gouvernement qu’on observe à travers la loi Start Up Up pour pouvoir accompagner les Start Up à mieux se structurer, à être beaucoup plus performantes et à créer des informations. La volonté y est et maintenant, il faut mettre en place les infrastructures, mettre en place du contenu et il faut éduquer les gens, former des gens puis proposer des services pour permettre aux populations d’être n’importe où dans le monde et avoir accès au service public.

C’est quoi vos plus gros défis pour pouvoir relever ce challenge ?

Le plus gros défi que les FINTECH, c’est la régulation. Aujourd’hui, nous sommes dans une zone grise où il n’y a pas eu une véritable réglementation qui régule l’activité des FINTECH. Et je pense que la banque centrale est entrain de travailler à ce sujet pour pouvoir proposer plus de solutions aux FINTECH pour pouvoir mieux réglementer et réguler ce secteur puis donner encore plus de confiance aux populations.

C’est quoi vos perspectives après cette étape ?

Après cette étape, je pense que c’est de continuer de grandir et l’ambition d’être présents dans les quinze pays francophones de l’Afrique à l’horizon 2025. Notre mission et notre vision, c’est d’être le premier agrégateur de paiement en Afrique francophone et nous comptons sur le soutien de nos institutions et sur l’Etat pour nous accompagner.

Quel est l’enjeu ?

Vous avez sûrement remarqué qu’il est plus difficile pour l’Etat de recruter des fonctionnaires, d’ouvrir des bureaux de représentations un peu partout sur le territoire national, de créer des emplois et de produire un service public de qualité à ses populations. Aujourd’hui, le digital est une opportunité de l’Etat d’offrir un meilleur service public de qualité à la majorité de sa population.

Etes-vous satisfaits de cette première édition ?

Je suis très satisfait de cette première édition. Nous espérons que les prochaines vont mobiliser encore plus d’administrations publiques et le digital aura une place.

Quelles seront les innovations de la prochaine édition ?

Pour la deuxième édition, cela sera de continuer à digitaliser les services publics et améliorer la qualité de service à travers les solutions en ligne et les paiements en ligne.

Propos recueillis par Michaël K.