Quatre nations africaines déterminées à marquer l’histoire vont participer, du 22 août au 7 septembre 2025, en Thaïlande au prestigieux Championnat du monde féminin de volleyball.
L’Égypte, le Kenya, le Cameroun et l’Algérie ont hérité de groupes redoutables au cours de cette compétition qui réunira l’élite de la discipline, mais nourrissent l’ambition de confirmer la montée en puissance du continent sur la scène mondiale.
L’Égypte, logée dans le groupe A aux côtés du pays hôte, la Thaïlande, des Pays-Bas et de la Suède, devra livrer des prestations solides pour espérer franchir le premier tour. Forte de son expérience accumulée lors des précédentes éditions, la sélection égyptienne misera sur la régularité de son collectif pour créer la surprise.
Le Kenya, champion d’Afrique en titre, évoluera dans le groupe G face à des adversaires de très haut niveau : la Pologne, l’Allemagne et le Vietnam. Les « Malkia Strikers », réputées pour leur puissance physique et leur combativité, tenteront d’imposer leur rythme et de déjouer les pronostics dans une poule relevée.
Le Cameroun, de son côté, retrouve un défi colossal dans le groupe H, dominé par le Japon et la Serbie, sans oublier l’Ukraine. Les « Lionnes indomptables » auront à cœur de défendre fièrement leurs couleurs et de confirmer leur statut d’habituées des grandes compétitions internationales.
La participation de ces pays africains illustre la vitalité du volleyball féminin sur le continent. Si la marche vers les sommets reste ardue, la ténacité et le talent de ces sélections pourraient leur permettre de signer de nouveaux exploits. Le Championnat du monde féminin 2025 s’annonce ainsi comme un moment de vérité pour l’Afrique, appelée à franchir un nouveau cap dans sa quête de reconnaissance mondiale.
CAVB