Dans une publication de Linfodrome du 31 octobre 2024, l’actualité de ce jeudi 31 octobre est dominée par des annonces marquantes issues du conseil des ministres, présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. Entre sanctions contre les grévistes, affirmation juridique sur le sort de Laurent Gbagbo, et nouvelles révélations de Robert Bourgi, la scène politique et sociale ivoirienne est en ébullition.
Sanctions contre les fonctionnaires grévistes : le gouvernement passe à l’action
La réaction du gouvernement ne s’est pas fait attendre suite aux récentes grèves des fonctionnaires, tenues du 15 au 17 octobre dernier. Le conseil des ministres, qui s’est tenu ce mercredi 30 octobre, a acté des mesures strictes à l’encontre des initiateurs de cette grève, jugée illégale par les autorités. Selon le quotidien Fraternité Matin, les salaires de 26 meneurs ont été suspendus, une décision qui marque une volonté de fermeté. En parallèle, les associations estudiantines à vocation syndicale ont également été dissoutes, une mesure visant à restreindre l’influence des mouvements contestataires dans le secteur éducatif.
La presse nationale a largement relayé ces sanctions. « Des sanctions après la grève des 15-17 octobre 2024 », affiche l’Intelligent d’Abidjan, tandis que le Patriote titre : « Grève illégale à la fonction publique : Le gouvernement frappe fort ». Ces mesures, à la fois saluées et critiquées, suscitent un débat animé dans l’opinion publique sur la gestion des mouvements sociaux en Côte d’Ivoire.
Laurent Gbagbo face à la loi de 2000
Le sort de l’ancien président Laurent Gbagbo demeure un sujet sensible, en particulier à l’approche des échéances électorales. Selon le gouvernement, la loi votée en 2000 l’empêche de figurer sur les listes électorales. Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, a affirmé sans équivoque que « Gbagbo tombe sous le coup de la loi votée en 2000 ». Cette position ferme laisse peu d’espoir aux partisans de l’ex-chef d’État, qui continuent pourtant de militer pour sa candidature. Le quotidien Le Matin s’est penché en détail sur cette affaire, alors que les observateurs s’interrogent sur les conséquences politiques de cette exclusion pour l’échiquier national.
Nouvelles révélations de Robert Bourgi : une bombe politique relancée
Robert Bourgi, avocat influent et figure centrale des tractations autour de l’accord de Marcoussis, revient avec de nouvelles révélations qui relancent le débat sur les événements de 2010 et les alliances politiques de Laurent Gbagbo avec Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Dans son édition du jour, Le Temps affiche en Une : « Marcoussis, Gbagbo, Chirac, Sarkozy : Bourgi lâche une autre bombe ». Ce retour de Bourgi sur la scène publique pourrait raviver les tensions politiques, alors que la Côte d’Ivoire tente de tourner la page des conflits passés.
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JEAN ELENE NANOU