🇨🇲 Un séisme à vingt jours de la CAN 2025
À vingt jours du coup d’envoi de la CAN 2025 au Maroc, c’est un véritable tremblement de terre qui secoue le football camerounais. La fédération nationale, Fecafoot, a décidé de mettre fin à l’aventure de l’entraîneur belge Marc Brys, au lendemain d’un échec cuisant en barrages de la Coupe du monde 2026 — et de jeter son dévolu sur l’un de ses anciens adjoints, David Pagou.
Ce choix, brut, radical, marque un tournant audacieux, dans l’espoir de raviver la flamme indomptable d’un géant africain.
Une liste sans Onana ni Aboubakar : un message fort
Dès sa nomination, Pagou a déployé son pari de confiance en une jeunesse affamée.
Il dévoile une liste de 28 joueurs pour la CAN, dans laquelle ne figurent :
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André Onana, gardien emblématique,
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Vincent Aboubakar, capitaine historique.
Deux absences majeures, coups de théâtre à la feuille de sélection, qui en disent long sur la volonté de la nouvelle direction de rompre avec le passé.
Un pari risqué, ambitieux et sous pression
Mais derrière ce volontarisme, c’est un pari risqué et ambitieux.
À moins de trois semaines de l’ouverture de la compétition, Pagou doit forger un collectif, capable de transcender les individualités.
Les enjeux immédiats :
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Réconcilier les supporters avec leur équipe nationale
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Prouver que le Cameroun peut renaître sans ses « monuments »
Un pari « à la lion », exigeant, sous le regard d’un peuple entier.
CAN 2025 : une compétition ou un nouveau chapitre ?
Pour le Cameroun, la CAN 2025 ne sera pas seulement une compétition : elle sera la première marche d’un nouveau chapitre.
Si Pagou réussit, les Lions Indomptables rugiront à nouveau.
Si l’échec survient, le séisme pourrait laisser des traces.
Mais une chose est sûre : les tambours de la chasse sont déjà levés.
✍️ Par MAX
Analyse de la nomination de David Pagou
Une décision audacieuse prise dans l’urgence, révélant un moment charnière pour le football camerounais.
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Pertinence sportive7.5





