Le spectre du retour de l’ancien président Yahya Jammeh plane à nouveau sur la Gambie.
Exilé depuis 2017 en Guinée équatoriale, l’ex-dirigeant a récemment exprimé son intention de regagner son pays natal, provoquant une vague d’émotion et de tension au sein de la classe politique.

En réponse, le gouvernement gambien a publié un communiqué officiel ce mardi 28 octobre, rappelant que tout citoyen, y compris Yahya Jammeh, dispose du droit constitutionnel de rentrer dans son pays, mais que ce droit ne confère aucune immunité judiciaire.

🔹 Une mise au point ferme et sans ambiguïté

Le gouvernement a précisé qu’aucun accord d’immunité ni protocole de protection n’a été signé pour exonérer l’ancien président des crimes commis durant ses 22 années de règne.
Les autorités ont rappelé les conclusions de la Commission Vérité, Réconciliation et Réparations (CVRR), qui ont documenté de graves violations des droits humains : exécutions extrajudiciaires, détentions arbitraires, tortures et disparitions forcées.

« Le retour de Yahya Jammeh ne saurait se soustraire à la loi », a affirmé un porte-parole du gouvernement.

Les autorités assurent que tout retour éventuel sera traité dans le respect des standards judiciaires internationaux, mais avec fermeté et transparence.

🔹 Une nation entre justice et mémoire

Pour une partie de la population, le retour de Jammeh représente une épreuve de vérité, tandis que pour d’autres, il réveille le traumatisme d’un passé autoritaire.
À Banjul, la tension monte à mesure que se rapprochent les discussions sur sa possible réintégration, dans un contexte où la Gambie tente de tourner la page sans oublier.

✍️ Par : MAX

Gouvernance, justice et mémoire nationale

75%
75%
Une mise en garde institutionnelle claire

Le gouvernement gambien affirme son autorité face à la menace d’un retour controversé de Yahya Jammeh. En rappelant la primauté de la justice, Banjul envoie un signal fort sur sa volonté de tourner la page du passé sans impunité.

  • Impact judiciaire
    7.5
Part.
Laisser Une Réponse