La Banque islamique de développement (BID) a approuvé un financement de 297 millions de dollars destiné à stimuler la croissance inclusive, favoriser la création d’emplois et améliorer l’accès aux services de base en Côte d’Ivoire, en Gambie et en Mauritanie.
Cette décision a été prise le 7 juillet 2025, à l’occasion de la 361ᵉ réunion de son conseil d’administration. Les fonds alloués cibleront plusieurs secteurs clés : la santé, l’éducation et les transports, avec pour objectif de répondre aux défis pressants du développement, notamment l’amélioration de la mobilité urbaine, le renforcement des systèmes de santé publique et la promotion du capital humain.
Répartition du financement :
Côte d’Ivoire : 200 millions d’euros (soit 234 millions de dollars) seront investis dans le Projet de mobilité urbaine durable et intégrée d’Abidjan. Ce projet vise à désengorger la capitale économique en modernisant les infrastructures de transport et en promouvant des solutions de mobilité plus écologiques.
Gambie : Une enveloppe de 32,2 millions de dollars sera consacrée à la création de la School of Medicine and Allied Health Sciences (SMAHS) à l’Université de Gambie. Cette initiative vise à remédier à la pénurie de professionnels de santé dans le pays.
Mauritanie : 26,18 millions d’euros (environ 30,72 millions de dollars) seront affectés à l’extension du Centre national de cardiologie de Nouakchott, afin de renforcer les capacités nationales dans la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires.
Ce nouveau soutien intervient quelques mois après une précédente approbation de 665,75 millions de dollars au profit de sept pays africains membres de la BID. Il s’inscrit dans la continuité des efforts de la Banque pour contribuer à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) à travers des projets à fort impact social et économique.
Depuis sa création en 1975 jusqu’à fin juin 2022, la BID a déjà mobilisé près de 65 milliards de dollars pour le continent africain, dont 20 milliards spécifiquement destinés au financement du commerce.
M.K