Kinshasa, 30 septembre 2025
Le coup est tombé comme une sentence divine : Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, a été condamné à mort par contumace pour trahison. Celui qui régna dix-huit ans sur le Congo est désormais peint par la justice comme un acteur de l’ombre,
accusé de collusion avec la rébellion du M23, mouvement armé qui ensanglante l’Est du pays.
Lourdement chargé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité,
l’ex-raïs n’était pas présent au tribunal militaire de Kinshasa. Mais son absence résonnait comme un silence coupable, alors que le Lieutenant-Général Joseph Mutombo Katalayi prononçait la sentence. Exilé entre l’Afrique du Sud et d’autres rivages,
- Kabila devient ainsi le visage d’une trahison que la justice congolaise veut marquer au fer rouge.
Au-delà du verdict, c’est un séisme politique. Le Congo, en levant le moratoire sur la peine de mort, choisit de frapper fort. Cette décision, qui vise l’un de ses anciens maîtres, pourrait redessiner les équilibres d’un pays déjà en proie aux vents contraires de l’instabilité et des conflits.
— Par MAX