1) Un opposant en exil qui revendique la légitimité présidentielle
Issa Tchiroma Bakary, figure politique bien connue au Cameroun et ancien allié du régime de Yaoundé, se présente désormais comme le « président élu » du scrutin du 12 octobre 2025.
Contraint à l’exil au Nigeria, il continue de contester l’autorité du pouvoir en place et affirme avoir été exfiltré par des militaires dissidents pour échapper aux représailles.
Depuis l’étranger, il a structuré son mouvement en nommant l’avocate et militante des droits humains, Me Alice Nkom, comme porte-parole officielle de sa présidence revendiquée, renforçant ainsi la portée de son message et sa visibilité sur la scène politique.
2) Une opposition revendiquée face à un pouvoir inflexible
Toujours déterminé à incarner une alternative, Issa Tchiroma Bakary promet une transition politique “de rupture” pour refonder les institutions camerounaises, affirmant que son mandat serait consacré à la réconciliation nationale et à la reconstruction démocratique.
Si son camp multiplie les déclarations sur un soutien supposé de certains militaires, les autorités de Yaoundé rejettent catégoriquement ses affirmations et maintiennent leur contrôle sur l’appareil d’État.
Entre proclamation de légitimité et défiance ouverte, la crise politique camerounaise s’enracine, désormais alimentée par la présence d’un opposant autoproclamé président, décidé à poursuivre son combat depuis l’étranger.
🖊️ Par MAX
Opposition politique et légitimité contestée
La revendication de la présidence par Issa Tchiroma Bakary ajoute une nouvelle couche de tension à la scène politique camerounaise. En s’appuyant sur une figure respectée comme Me Alice Nkom, il tente de construire un contre-pouvoir symbolique depuis l’exil.
Cependant, l’absence de reconnaissance institutionnelle et le rejet catégorique de Yaoundé laissent ce mouvement dans une zone grise de légitimité contestée.
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Crédibilité de la revendicatio7





