Cet après-midi, dès 13h30 TU, le stade Félix Houphouët-Boigny vibrera au rythme du Meeting Gabriel Tiacoh. Le starter donnera le coup d’envoi de cette compétition très attendue, marquant ainsi le retour en force d’un événement longtemps mis en veille en raison de difficultés infrastructurelles.
Renaissance d’un rendez-vous mythique
Mis sous l’éteignoir pendant plusieurs années, le meeting en hommage à Gabriel Tiacoh – premier Ivoirien médaillé aux Jeux Olympiques – renoue avec la lumière, paré de ses plus beaux atours. Pour cette 23e édition, ce sont pas moins de 50 athlètes venus de neuf pays africains qui fouleront le tartan rénové du stade Félix Houphouët-Boigny.
Cissé et Maboundou, têtes d’affiche
Parmi eux, deux figures majeures du sprint ivoirien : Arthur Cissé Gué (29 ans) et Koné Maboundou (28 ans), tous deux rompus aux grands rendez-vous – Jeux Olympiques, Championnats du monde, Ligue de Diamant – et auteurs de performances retentissantes.
Cet exercice, Arthur Cissé a signé son meilleur temps ( 10’’26) sur 100 m le 21 mai à Savone (Italie). Quant à Koné Maboundou, elle a établi son meilleur chrono de la saison – 11’’09 – le 22 juin 2025 à Troyes-Aube (France). Tous deux visent la victoire et promettent de livrer des performances de haut vol, avec le soutien du public ivoirien.
Arthur Cissé prendra place au couloir 5 sur le 100 m, tandis que Koné Maboundou s’élancera aux couloirs 5 et 6 sur le 100 m et le 200 m.
D’autres talents à suivre de près
En plus de ce duo de charme, le public devra aussi compter avec Adzeu Ulrich Jacky (27 ans), auteur d’un excellent 10’’25 sur 100 m, également à Troyes-Aube le 22 juin. Kouamé Eric, tout comme plusieurs athlètes venus du Nigeria, du Ghana et du Cameroun, auront aussi à cœur de briller sur la piste d’Abidjan.
Le spectacle s’annonce de haut niveau, porté par les étoiles ivoiriennes Arthur Cissé et Koné Maboundou, mais aussi par la constellation d’athlètes africains venus élever le Meeting Gabriel Tiacoh au rang des plus grandes fêtes de l’athlétisme continental.
Lebéni K.