Art et Culture

Ciné droit libre: le rideau est tombé sur la huitième édition

Le festival de films des droits humains et de la liberté d’expression «Ciné droit libre» a pris fin samedi, après sept jours de projections de films pour dénoncer la violation des droits humains.

La cérémonie de clôture a eu lieu au Goethe institut  sise à Cocody (Abidjan) dans une ambiance instructive et festive. Quatre films dont « Boko Haram-les origines du mal», «Hissène Habré, une tragédie Tchadienne» ont tenu en haleine une audience venue des quatre coins de la capitale économique ivoirienne.

En effet, cette huitième édition a eu pour toile de fond, l’éveil de la conscience sur les droits de l’homme. Au total 25 films ont été projetés sur les sept sites devant accueillir le festival dans le district d’Abidjan. On peut citer entre autres  ceux de Yopougon, Koumassi-campement, Lycée jeunes filles de Bingerville et l’Institut français du Plateau.

Selon Yacouba Sangaré, coordinateur du festival à Abidjan, l’objectif est de faire des ivoiriens les soldats des droits humains face à la montée de l’extrémisme violent dans le monde comme l’attentat de Grand Bassam. Avant d’ajouter que cela ne concerne pas que les attentats terroristes car les violences politiques, à l’instar de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire en font partie.

Pour les participants, l’initiative est louable. « Le ciné droit libre est très enrichissant d’autant qu’il permet d’avoir un autre regard sur les faits. Nous avons suivi par exemple des films sur des faits de société comme la genèse du groupe terroriste Boko Haram du Nigeria. Je pense que c’est une opportunité pour nous d’en discuter et de faire des propositions, voire des plaidoyers auprès de nos autorités»  a expliqué Marina Konan, étudiante.

Il faut rappeler que le choix du thème de cette rencontre cinéphile « Droit de vivre : luttons contre l’extrémisme violent et l’immigration clandestine» se veut surtout dissuasif pour les candidats à la traversée de la méditerranée. « Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, 8 jeunes sur 10 rêvent d’aller en occident, mais pas par des moyens conventionnels. Des réseaux de passeurs se développent et malheureusement le voyage est périlleux» déplore Yacouba Sangaré. Une note musicale du groupe Jarafro a marqué l’apothéose. Prochain rendez-vous l’année prochaine pour continuer la sensibilisation sur les droits humains.

Moulouk’ Souleymane

 

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