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Abidjan, le 07 juin 2023(MEF)-LâAfrica CEO Forum 2023 a ouvert ses portes ce lundi 5 juin à Abidjan, en présence notamment du Président de la République, Alassane Ouattara, de plusieurs Chefs dâEtat ou de gouvernement, des présidents dâinstitution, des dirigeants dâentreprises et des bailleurs de fonds internationaux.

Lâallocution dâouverture de ce grand rendez-vous annuel du secteur privé en Afrique a été prononcée, au nom du Président Alassane Ouattara, par le Premier Ministre Patrick Achi, qui avait à ses cÃŽtés plusieurs membres du Gouvernement. Inscrits au menu de lâAfrica CEO Forum 2023 qui planche sur les moyens des pays dâAfrique de faire face aux crises mondiales et dâaccélérer lâémergence de la prochaine génération de champions africains, des panels ont été animés par de nombreuses personnalités.
A lâun de ces panels portant sur le thÚme « Invest in CÃŽte dâIvoire » auquel il a participé avec Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de la Francophonie, Olivier Buyoya, Directeur régional Afrique de lâOuest de la Société financiÚre internationale (IFC), Jean-Luc Konan, PDG de Cofina Group et Caterpillar Afrique de lâOuest, Partheeban Théodore, Senior vice-président et Directeur Afrique de Olam, et Ersin Guney, Directeur général dâUniwax, le Ministre de lâEconomie et des Finances, Adama Coulibaly, a été interrogé sur « les opportunités pour les investisseurs en CÃŽte dâIvoire aujourdâhui » et ce qui a été « mis en place en termes dâincitation pour les attirer » .
Ainsi, a-t-il indiqué, la CÃŽte dâIvoire a mené depuis 2012 plusieurs réformes pour faire du secteur privé le moteur de la croissance et lâinscrire au cÅur de lâaction gouvernementale. Poursuivant, le Ministre Adama Coulibaly a précisé que ces réformes ont été mises en Åuvre dans le cadre du Doing Business.
« Il y a eu aussi le guichet unique de création dâentreprises, le guichet unique du commerce extérieur pour régler le problÚme des échanges extérieurs et le guichet unique sur le permis de construire pour faire en sorte que ceux des investisseurs qui sont intéressés par la CÃŽte dâIvoire puissent assez rapidement avoir leur permis de construire pour éventuellement réaliser leurs investissements sur les sites sur lesquels ils veulent investir. Au-delà de ça, il y a un code des investissements, le dernier a été élaboré en 2018, qui fait des facilités aux investisseurs en termes de crédit fiscal, également en termes dâexonération sur des questions de ciblage, sur les projets prioritaires sur des zones dâintervention » , a-t-il ajouté.
Dans la foulée, le Ministre de lâEconomie et des Finances a tenu à mettre particuliÚrement lâaccent sur une réforme au niveau juridique. Cette réforme concerne la mise en place du tribunal de commerce qui a été créé pour permettre aux opérateurs économiques de pouvoir régler les litiges commerciaux, sâils existent, dans des délais relativement courts, câest-à -dire 90 jours. Elle permet à ce titre de protéger les investisseurs et de voir le traitement de leurs dossiers litigieux aboutir rapidement.
« Nous avons aujourdâhui une économie qui est résiliente, diversifiée et nous continuerons à travailler sur le climat des affaires parce que câest un processus continue. On doit le faire parce quâon se compare aux autres. Si on veut que notre climat des affaires soit le plus porteur possible, on ne doit pas arrêter de faire les réformes. Donc aujourdâhui, nous avons une économie qui est prêtre à accueillir les investisseurs. Je voudrais à ce titre inviter les investisseurs à venir. Et câest maintenant quâil faut venir parce que nous voyons les investisseurs accourir au niveau de la CÃŽte dâIvoire. Ceux qui tarderont, au moment où ils se décideront à venir seront sur les strapontins » , a exhorté le Ministre Adama Coulibaly.
En outre, a-t-il fait savoir, ces réformes sont à inscrire dans le cadre général des Plans nationaux de développement (PND) successifs qui ont été élaborés. Lesquels Plans ont mis lâemphase sur le rÃŽle du secteur privé. « Il vous souviendra que sur le premier PND, le secteur privé intervenait à hauteur de 60%. Ce PND a couvert la période 2012-2015. Le deuxiÚme PND a couvert la période 2016-2020 avec un rÃŽle du secteur privé qui est monté à 63%. Dans le troisiÚme PND 2021-2025 qui est en cours, le secteur privé intervient à hauteur de 75%. Cela veut dire que le secteur privé est véritablement le moteur de tout ce que nous faisons » , a souligné le Ministre de lâEconomie et des Finances.
Co organisé par Jeune Afrique Media Group et lâIFC, filiale de la Banque mondiale, lâAfrica CEO Forum a pris fin ce mardi 6 juin. PrÚs de 2000 participants venus de 70 pays dâAfrique y ont pris part.
SERCOM MEF