Judo Séminaire de réflexion : 20 pays posent les jalons de l’avenir du judo africain!
La Côte d’Ivoire a accueilli ce dimanche une vingtaine de pays africains dans le cadre d’un séminaire de réflexion sur le judo africain au NOVOTEL .Réunis autour du tchadien Djermah Aumi Abakar, candidat à la présidence de l’Union Africaine de Judo ( UAJ),les différents dirigeants ont adopté un plan commun en vue du rayonnement du judo africain et peaufiné les ultimes stratégies avant la présidentielle à la tête de la faîtière continentale prévue le 18 mai prochain à Dakar.
« Je félicite la Fédération Ivoirienne de Judo (Fijda) pour l’organisation parfaite de ces assises d’Abidjan. Je remercie tout le comité d’organisation et tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ce séminaire », a indiqué Djermah Aumi Abakar à l’entame de son propos.Puis le candidat tchadien s’est apesanti sur la place de la Côte d’Ivoire dans le projet .« Nous avons énormément discuté avec Dabonné Seydou. Nous partageons la même vision qui est celle d’un groupe. Et si je ne suis pas là, c’est lui portera la vision du groupe. Nous avons une trentaine de pays qui nous soutiennent. Cela fait un an que nous travaillons. Nous avons choisi la Côte d’Ivoire pour l’ultime rencontre avant d’aller à Dakar pour son aura. Le pays occupe une place importante en Afrique en termes de résultats sportifs sur le continent, une clé dans notre processus. Et nous sommes convaincus de gagner les élections », a-t-il poursuivi.
Hôte de ces assises ,Dabonné Seydou,le président de la FIJDA et par ailleurs , candidat à la vice-présidence de l’UAJ, a souligné l’importance que revêt le scrutin du 18 mai prochain. « L’Afrique doit franchir un nouveau cap. Nous constatons avec beaucoup de regrets que l’Afrique a du mal à exploser lors des JO et des Mondiaux », a-t-il dit.
Des projets comme l’ accroissement des compétitions africaines, les constructions de centre de haut niveau pour les judokas et bien d’autres sont les grandes articulations du plan commun adopté par les 20 pays lors de ce séminaire de réflexion.
Emmanuelle FOHUNDY
