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Le Maroc établit un cordon de sécurité à Guerguerat, à la frontière de la Mauritanie

A la frontière entre la Mauritanie et le Maroc, des incidents ont été signalés. Répondant aux « provocations du polisario », les autorités marocaines annoncent avoir lancé une opération militaire dans la zone-tampon de Guerguerat pour sécuriser les biens et les personnes. Un cordon de sécurité a donc été initié.

« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », indique un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR).

Les miliciens mettent le feu au campement sous le regard de la Minurso

Environ 200 routiers étaient bloqués depuis près de trois semaines à ce poste-frontière. « Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense.  », indique le même communiqué.

Le « polisario » et ses milices, s’étaient introduits dans la zone tampon depuis près d’un mois, organisant des activités de banditisme et un blocage de la circulation des biens et des personnes. De tels actes qui violent les accords militaires et représentent une menace évidente pour la sécurisation de la zone et le processus de cessez-le-feu ne pouvaient perdurer sans réaction.

Les séparatistes quittent le campement après l’avoir incendié

Le ministère des Affaires Etrangères du Royaume du Maroc est monté au créneau. « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale », a indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Après donc s’être astreint à la plus grande retenue, face à ces actes de provocation des milices du « polisario », « le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que de prendre ses responsabilités », a souligné le ministère dans un communiqué.

La Communauté Internationale qui souhaitait une reprise du processus politique a été prise à témoin, de cette ènième tentative de déstabilisation. L’opération de la Minurso elle-même subit des harcèlements continuellement de la part de ces milices. Le Maroc avait immédiatement alerté et régulièrement informé de ces graves agissements, Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’ONU et les hauts responsables onusiens, ainsi que plusieurs États voisins.

Et le communiqué, d’ajouter que le Royaume du Maroc a accordé tout le temps nécessaire aux bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Minurso, afin d’amener le « polisario » à cesser ses actions déstabilisatrices et quitter la zone tampon de Guergerat. Cependant, les appels de la Minurso et du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de Sécurité sont malheureusement restés vains, a déploré le ministère, soulignant que « le Maroc a donc décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoirs et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Pour le ministère des Affaires Etrangères du Royaume, le « polisario » en assumera, seul, l’entière responsabilité et les pleines conséquences, d’une telle situation.

 

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