Abidjan, le 29 mai 2024(Abidjanpress)-
Plusieurs d’experts prennent part du 28 au 31 mai 2024 à Assinie à un atelier de validation de l’avant-projet de loi relatif aux changements climatiques.
La Côte d’Ivoire veut se doter d’un cadre juridique et institutionnel en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est dans cette optique que l’avant-projet de ladite loi est en examen depuis le 28 mai, et ce, jusqu’au 31 mai 2024, à Assinie.
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du développement durable et de la Transition Ecologique, Anoma Dadié, représentant la tutelle, Guillaume Vermeulen représentant d’Expertise France, Chef du projet Transition Bas Carbone et bien d’autres personnalités ont pris part à cet atelier. Au nom du ministre Jacques Konan Assahoré, le ministre en charge de l’Environnement, Anoma Dadié a salué l’initiative, la tenue d’un tel séminaire eu égard aux effets des changements climatiques sur la vie des hommes.
« Les impacts identifiés du changement climatique touchent aux modes d’énergie, de transports et les productions agricoles. Ce projet de loi permettra la coordination de la chaîne entre les acteurs » a-t-il déclaré.
Selon Guillaume Vermeulen, Chef du projet Transition Bas Carbone à Expertise France, ce projet de loi vise à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de ses engagements climatiques et un des domaines de résultats concerne l’amélioration de la gouvernance de l’action climatique. « Cet atelier est un bon exemple des synergies et complémentarités entre les différents partenaires de la Côte d’Ivoire. Ainsi, la consultante à l’origine de l’avant-projet de texte a été mobilisée par le PNUD » a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter : « Et notre projet Transition Bas Carbone a été sollicité pour assurer que la relecture de ce texte soit la plus participative possible. En effet, un texte aussi important qu’une loi doit pouvoir être discuté avec l’ensemble des parties prenantes impliquées. Or concernant le climat, dont les impacts se font et se feront sentir sur presque tous les secteurs d’activité, il est nécessaire d’avoir une implication très large de nombreux acteurs, représentants des ministères, de la recherche, des universités, du secteur privé, de la société civile, des PTFS »
Ce projet de 109 articles vise à régir les enjeux d’atténuation, d’adaptation, d’inventaire des émissions des gaz à effet de serre, la participation du pays aux mécanismes du marché ou non marché carbone ainsi que les questions du recours à des mesures coercitives pour les personnes et autres entreprises qui y seraient réfractaires. En somme, cet avant-projet de loi relatif à la lutte contre les changements climatiques est une œuvre novatrice.
Charles Succès