Abidjan, le 26 juin 2026 (Abidjanpress)-Les victimes des déchets toxiques en Côte-d’Ivoire se sont retrouvés ce mercredi 26 juin sur le site de déversement des déchets toxiques à Vridi Canal (non loin du quai de la Petroci) où le Probo Koala a stationné pour vider sa cargaison. C’est donc sur ce site pollué et emblématique que le Koné Souleymane ,le porte-parole des victimes et ses camarades ont donné rendez-vous à la presse.
Voilà maintenant 15 ans ,que les victimes des déchets toxiques en Côte-d’Ivoire attendent leur indemnisation! Une éternité pour ces 6000 personnes qui disent être victimes d’une » mascarade juridique« . » Nous appelons tous nos camarades VICTIMES des déchets toxiques (6000) qui n’ont pas encore reçu leur argent à se tenir prêts et à se mobiliser. Nous en avons assez de cette mascarade juridique! Nous refusons que certains utilisent les fonds des victimes de déchets toxiques pour régler leurs problèmes personnels ou politiques. Nous savons tous qui a détourné notre argent« ,a expliqué Koné Souleymane, le porte-parole.
Très remontées,les victimes ne vont pas de main morte pour réclamer leur argent. « Nous demandons à la Cour de cassation de mettre nos fonds à disposition immédiatement et que le Président de l’Assemblée nationale reverse l’argent des victimes qu’il a reçu. Koné Cheick Oumar doit restituer les deux milliards qu’il a détournés avec Awa M’baye et la banque Afriland Banque doit débloquer les 2 milliards qu’ils ont bloqués et DAT dans leur livre. La justice doit se retourner vers ces personnes citées, car nous ne voulons que notre argent qui doit être disponible sur le compte de la Coordination Nationale des Victimes de Déchets Toxiques et nulle part ailleurs car nous n’avons mandaté aucune autre organisation ni représentant contrairement à ce qui est dit dans la presse« ,a indiqué le porte voix des victimes qui ajoute. »Nous attendons que la cour de cassation prenne toutes ses responsabilités. Après 15 ans d’attente, nous ne voulons plus d’excuses ni de prisonniers, mais notre argent, ici et maintenant! Nous exigeons des actions immédiates pour que ces fonds soient mis à disposition« .
Déterminés à rentrer en possession de leur argent après une décennie et demie d’impatience, les victimes entendent désormais passer à l’action. »Sinon, nous, les victimes, prendrons nos responsabilités par des moyens légaux pour réclamer notre argent à l’Assemblée nationale, à Accès Banque, et partout où cela sera nécessaire. L’heure est grave, nous appelons toutes les victimes à se tenir debout et prêtes. Nous envahirons le plateau pour que notre argent soit mis à disposition dans les plus brefs délais. »,a promis Koné Souleymane.
Le porte-parole des victimes appelle à la mobilisation des 6000 victimes afin que chacune reçoive son indemnisation. « Toute décision qui ne va pas dans le sens de notre paiement et qui tente d’emprisonner des gens pour régler des comptes sera dénoncée comme une forfaiture juridique. Nous appelons à la mobilisation générale de toutes les victimes, les 6000 qui n’ont pas reçu leur indemnisation à Abidjan et les 67000 engagées dans la procédure à l’extérieur » martèle Koné Souleymane qui ne manque pas d’interpeller le Chef de l’État et le ministre de la justice. « Nous interpellons le chef de l’État : depuis 2012, notre indemnisation n’a toujours pas été perçue.Le ministre de la justice doit prendre ses responsabilités et faire débloquer ces fonds immédiatement« ,a-t-il conclu.
Michaël KOUAKOU
COMMUNIQUÉ DES VICTIMES DE DECHETS TOXIQUE DU 26 JUIN 2024
Nous appelons tous nos camarades VICTIMES des déchets toxiques (6000) qui n’ont pas encore reçu leur argent à se tenir prêts et à se mobiliser. Nous en avons assez de cette mascarade juridique! Nous refusons que certains utilisent les fonds des victimes de déchets toxiques pour régler leurs problèmes personnels ou politiques. Nous savons tous qui a détourné notre argent.
Nous demandons à la Cour de cassation de mettre nos fonds à disposition immédiatement et que le Président de l’Assemblée nationale reverse l’argent des victimes qu’il a reçu. Koné Cheick Oumar doit restituer les deux milliards qu’il a détournés avec Awa M’baye et la banque Afriland Banque doit débloquer les 2 milliards qu’ils ont bloqués et DAT dans leur livre. La justice doit se retourner vers ces personnes citées, car nous ne voulons que notre argent qui doit être disponible sur le compte de la Coordination Nationale des Victimes de Déchets Toxiques et nulle part ailleurs car nous n’avons mandaté aucune autre organisation ni représentant contrairement à ce qui est dit dans la presse.
Nous attendons que la cour de cassation prenne toutes ses responsabilités. Après 15 ans d’attente, nous ne voulons plus d’excuses ni de prisonniers, mais notre argent, ici et maintenant! Nous exigeons des actions immédiates pour que ces fonds soient mis à disposition.
Sinon, nous, les victimes, prendrons nos responsabilités par des moyens légaux pour réclamer notre argent à l’Assemblée nationale, à Accès Banque, et partout où cela sera nécessaire. L’heure est grave, nous appelons toutes les victimes à se tenir debout et prêtes. Nous envahirons le plateau pour que notre argent soit mis à disposition dans les plus brefs délais.
Toute décision qui ne va pas dans le sens de notre paiement et qui tente d’emprisonner des gens pour régler des comptes sera dénoncée comme une forfaiture juridique. Nous appelons à la mobilisation générale de toutes les victimes, les 6000 qui n’ont pas reçu leur indemnisation à Abidjan et les 67000 engagées dans la procédure à l’extérieur. Nous interpellons le chef de l’État : depuis 2012, notre indemnisation n’a toujours pas été perçue.
Le ministre de la justice doit prendre ses responsabilités et faire débloquer ces fonds immédiatement.
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KONÉ SOULEYMANE (Porte-parole des victimes des déchets toxiques)