Caire,le 17 avril 2025(Abidjanpress)-Le cri d’alerte lancé par l’ambassadeur palestinien en Égypte, Diab Ellouh, ce mercredi 17 avril 2025 , lors de la 60e session de formation des jeunes journalistes africains qui se tient présentement au Caire, a résonné comme un appel à la solidarité, à l’action et surtout, à la conscience.
Réunis au Caire pour une session de renforcement de capacités, les jeunes journalistes africains ont été confrontés à un témoignage poignant. Diab Ellouh, représentant de la Palestine en Égypte, a dressé un tableau sombre de la situation dans les territoires palestiniens occupés, marqués par des décennies de conflit, d’occupation et d’atteintes aux droits humains.
Au cours de son intervention, il a exposé la situation dramatique que traverse son pays, en proie à une guerre colonialiste menée par l’État israélien depuis 1948. Une guerre qui plonge la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est dans une crise humanitaire alarmante.
Les nombreux bombardements de l’armée israélienne, visant à s’approprier ces territoires, privent les populations palestiniennes de leurs droits les plus fondamentaux. Sous la menace constante des frappes, elles vivent sans eau, sans électricité et sans accès régulier à la nourriture. De plus, les infrastructures sont à genoux, les civils pris au piège d’un conflit qui semble ne jamais s’arrêter.
Face à cette situation, l’ambassadeur n’a pas seulement voulu témoigner. Il a lancé un appel clair : un cessez-le-feu immédiat, la mise en place d’une aide humanitaire d’urgence, mais surtout, la mobilisation des voix africaines pour dénoncer l’injustice et relayer la souffrance du peuple palestinien.
Le message a profondément touché l’auditoire. Parmi eux, le journaliste algérien Zakaria Oudini a salué l’intervention de l’ambassadeur et a appelé ses confrères africains à s’engager.
Dans une époque où les récits dominants masquent souvent les réalités humaines, cette rencontre rappelle l’importance du rôle des journalistes dans la défense des droits et la mise en lumière des injustices.
G.Z au caire