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Taekwondo Ivoirien : La voie de l’imposture !

 

https://www.7info.ci/entretien-me-alain-zunon-pas-question-que-le-comite-directeur-sortant-organise-les-elections-a-la-federation-de-taekwondo/ .À lire cette sortie de Zunon, on tombe véritablement des nues. Tout ça, pour ça ? Serait-on tenté de s’exclamer. La seule chose en effet qu’il reproche au Comité Directeur sorti, c’est d’être, selon lui, juge et partie.

Lui qui est si prompt à parler de texte, pourquoi sur ce point là ne nous ramène-t-il pas aux textes ?

Il est temps de mettre fin à cette imposture. La plaie du Taekwondo ivoirien réside à ce niveau.

Soumahoro Ibrahima et la justice ont été instrumentalisés pour invalider une Assemblée Générale, sur la base fallacieuse que le Comité Directeur du Président BCD serait juge et partie. En prenant une telle décision, la justice s’est-elle référée aux statuts de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo ? Visiblement non.

« … Le candidat dispose de trente (30) jours pour adresser son dossier de candidature au Secrétariat Général de la FITKD qui le transmettra avec ses observations vingt-et-un (21) jours avant l’AG à la cellule en charge des élections fédérales avec ampliation au Ministère en charge du Sport… » art.22 al.2 du Règlement Intérieur de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo. Ce Règlement Intérieur, faut-il le préciser, est antérieur à la gestion du Président BCD. Le Secrétariat Général et la Cellule Etudes, Réglementation et Discipline, ont toujours été au cœur du processus électoral.

Monsieur Zunon et les deux autres candidats contestataires, n’ont jamais remis en cause ces dispositions. Mieux, le Comité Directeur du Président BCD a proposé à amendements ce Règlement Intérieur lors de l’Assemblée Générale du 19 décembre 2020. Bien entendu, Monsieur Zunon et Soumahoro ont préféré adopté la politique de la chaise vide. Seul Kéita Amadou dit « Moro » présent dans la salle, a proposé plusieurs amendements dont certains ont été pris en compte. Curieusement, il n’a aucunement portée son attention sur les dispositions relatives au processus électoral.

Et dire que ce n’est pas le seul amendement intervenu ces dernières années sur le Règlement Intérieur. Le 6 mai 2012, le 11 décembre 2016 et le 15 décembre 2018, le Règlement Intérieur a été amendé.

Sur la base de ce Règlement Intérieur, tous les Comités Directeurs qui ont précédé celui du Président BCD, ont organisé les élections du Président de la FITKD sans que cela n’émeuve personne. Surtout pas Zunon, membre des Comités Directeurs de Coulibaly Siaka et BCD.

Autre aberration, le même article 22 du Règlement Intérieur dans son alinéa 5 stipule : « Sept jours après la date limite après la date limite de dépôt des candidatures, une réunion de validation des candidatures sera organisée et présidée par le Président de la Juridiction en charge de la Réglementation et de la Discipline dite CERD… » . Tous les candidats déclarés ou leurs représentants ont bien pris part à cette réunion. Et c’est à 24 heures de l’AGE, que Zunon et les deux autres, viendront brandir sur les réseaux sociaux, une décision en référé pour le report de l’AGE.

Décision du reste mal signifiée puisque c’est le jour-même du scrutin, samedi 30 octobre à 16h, qu’elle a été notifiée au Président BCD. Ce dernier avait déjà reçu le quitus de l’Assemblée et rendu sa démission.

La suite, toute la Côte d’Ivoire la connait. Malgré ces manoeuvres dilatoires, les membres statutaires ont effectué massivement le déplacement du Palais du Taekwondo. Sur 241 délégués attendus, 231 ont pris part aux travaux de l’AGE, pour 228 suffrages exprimés. Avec les résultats suivants :

157 voix YACÉ
24 voix Zunon
33 voix REMARCK
06 voix Appolaus
00 voix Soumahoro
00 voix Keïta Amadou
06 voix Bathily
02 bulletins nuls.

De ce qui précède, c’est à une véritable imposture que l’on assiste. La dernière AGE, aujourd’hui remise en cause, a eu pour mérite de peser les forces en présence. Qui pèse quoi ? Qui peut faire quoi ? La minorité ostentatoirement confirmée par la vérité des urnes, refuse de faire amende honorable et tente, vaille que vaille d’imposer son diktat à l’écrasante majorité.

Une imposture, malheureusement confortée par l’inaction de la majorité. Tout le monde voit. Tout le monde sait. Mais on préfère se terrer dans un silence coupable et affligeant du point de vue du manque de responsabilités.

Les Taekwondo Ins regardent BAMBA Cheick se débattre seul pour défendre leur patrimoine à eux. Jusqu’à quand aura-t-il la force de continuer ?

Jusqu’à quand les Taekwondo ins demeureront-ils spectateurs de ce spectacle affligeant et indigeste ?

Pendant ce temps, la voie de l’imposture continue d’être tracée… au grand dam du Taekwondo ivoirien, qui perd de sa notoriété.

Cyrille SÉTY

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