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Noix de cajou : La Côte d’Ivoire devient le 3e exportateur mondial de noix de cajou transformées

La Côte d’Ivoire tient une place de choix dans sur le marché mondial de la noix de cajou.Premier fournisseur mondial depuis 2015 devant l’Inde ,le pays des Éléphants renforce de plus en plus son statut .Cela grâce à la politique de transformation du produit brut que le gouvernement et les acteurs de la filière s’ingenient à développer.

« En 2018, par exemple, le prix à l’exportation des noix de cajou de l’Inde vers l’Union européenne (UE) était environ 3,5 fois plus élevé que celui payé aux producteurs ivoiriens de noix de cajou, une différence de prix de 250 %. Et après une deuxième étape de transformation dans l’UE, le prix des noix de cajou était environ 2,5 fois plus élevé que lorsqu’elles étaient exportées d’Inde soit environ 8,5 fois plus qu’à la sortie de la ferme en Côte d’Ivoire »,nous revelait la CNUCED il y a quelques mois.Une situation qui pourrait bientôt céder le tablier à une nouvelle réalité.

Cela dans la mesure où , pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire ,des éfforts sont consentis en vue d’apporter une valeur ajoutée à la noix de cajou.D’ailleurs ,ces efforts portent déjà leurs premiers fruits .Car ,la Côte d’Ivoire s’est hissée au rang de « 3ème exportateur mondial d’anacardes prêtes à la consommation entre janvier et avril dernier »,nous rapporte Ecofin qui met en lumière des informations distillées par le service d’information agricole N’Kalo.De 30 000 tonnes en 2013,la Côte d’Ivoire a réussi un bon prodigieux atteignant les 90 000 tonnes aujourd’hui.

« Selon les données du service d’information agricole N’Kalo, le volume d’amande de noix de cajou (noix de cajou décortiquée) écoulé sur cette période a atteint 7152 tonnes, soit une hausse de près de 254 % par rapport à l’année dernière. Un nouveau record pour le pays. Avec un tel stock, la Côte d’Ivoire dépasse ainsi le Brésil qui consomme plus de la moitié de son volume »,a expliqué Ecofin.

Une avancée notable déjà.Mais il faudra multiplier les efforts afin de réaliser de très bonnes performances dans la transformation totale de la noix de cajou.Et la construction de zones industrielles dans plusieurs villes dont Bondoukou pour la première (opérationnelle début 2022) ,Séguéla, Bouaké et Korhogo,une volonté du gouvernement ivoirien est à saluer.

Soulignons par ailleurs que la crise sanitaire liée au Covid 19 n’a eu aucune conséquence sur les exportateurs africains.Mieux ,les importateurs américains et européens préfèrent venir faire leurs emplettes en Afrique que d’aller au Vietnam ou ailleurs.Encore ,un très bon point pour l’Afrique.

Michaël KOUAKOU

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